L'histoire du VFR et de la soumission à la météo...


Dur dur les jours où du 4 ème étage du lycée tu vois les tourelles convectives se dresser dans le ciel. Ces tourelles qui jouent avec le soleil et qui parfois jouent avec les avions.

Hier j'avais un vol prévu de 19H à 20H, le ciel à l'aube était couvert mais tout à fait "praticable" pour du vol VFR.
Début d'après-Midi et premier signe d'un dégradation orageuse, les TCU's font leur apparition dans le ciel Toulousain, les éclaircies sont de plus en plus rares.

Le temps défile, les nuages aussi.
18H00, les CB's ont envahis le ciel Toulousain, et les phénomènes qui leurs sont associés balayent la région Toulousaine.
On assiste à LFCL, au ballet des avions rentrant entre les lignes de grains, sous un ciel qui tend de plus en plus à devenir noir.

19H00 c'est le début de mon créneau, les averses se sont calmées mais le ciel est encore bouché, on devine ça et la des CB's déversant leurs contenus très localement...
Mon instructeur décide de ne pas partir en vol, en m'expliquant qu'il vaut mieux parfois être prudent, chose que je comprend.

Le reste de la soirée sera essentiellement constitué de discussions aéronautiques avec les membres du club, avec en autres des discussions à propos de diverses situations en vol...

Le VFR est la porte de passage pour l'IFR, qualification qui permet de voler par tout temps. Celle qui permet de zigzaguer au milieu des CB's mais aussi celle qui ouvre la porte au pilote professionnel. Le même pilote, qui lui vole au FL 340 sous le soleil au moins 350 jours par an, se jouant de la météo et ajoutant même sa petite pierre à l'édifice avec ses "Contrails".

"Contrails", qui me font rêver le matin quand je vais au lycée, et qui me donnent le courage de continuer ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire