Du nouveau.


Les derniers jours que j'ai vécu, ne m'ont pas laissé le temps d'écrire. Quand le temps était là, l'envie n'y était plus.

J'ai eu mon baccalauréat, non sans mal, puisque j'ai eu droit à une mention "Rattrapage". Je ne vais pas (et plus) recommencer mon éternel cinéma sur l'éducation nationale. Désormais les matins mélancoliques, le dimanche soir emplit de blues, c'est bel et bien fini.
J'ai su récompenser, les professeurs méritant (un seul dans mon cas) avec un petit mail sympathique, et je vais recommencer ici: Merci Danny.

Aussitôt le bac en poche, j'ai filé à l'ENAC pour apporter le dossier d'inscription. Je suis donc, dès à présent élève de l'ENAC pour l'année 2010/2011. L'école dont j'ai tant rêvé va donc m'ouvrir ses portes. Je suis si impatient de me lever le matin, pour aller bosser, parler, débattre sur le seul sujet qui me tient à cœur: L'avion.

En ce qui concerne l'avion, je suis désormais à proximité de la 60ème Heure de vol, et je vais, d'après les dires de mon instructeur, commencer les navigations solo. Il est une certitude, c'est que l'envie ne manque pas, et la motivation reste intacte.
J'ai trouvé dans l'avion, un beau moyen de m'échapper, de supporter les moments difficiles. J'ai décidé de vivre avion, de dormir avion, de mourir avion. Même si il est sûr que cela implique, et impliquera des concessions énormes et notamment moralement et amicalement. Mais les couchers de soleil à 5000 ft sont à ce prix. Il faut parfois savoir être egoïste

Dans moins d'un an, maintenant, il faudra que je quitte la France, pour aller m'installer au Canada, et ainsi poursuivre ma formation.
La chose encourageante dans ça, c'est que outre Atlantique, le monde de l'aéronautique semble enfin atteindre son printemps. Les perspectives d'emploi se multiplient et l'espoir renait. Aurait-on enfin tourné la page de la crise ?