L'art de la PTE.

En ce Jeudi 30 décembre, le soleil est de sorti, et moi avec.

Le programme d'aujourd'hui ressemble fortement à celui des largueur de parachutistes: On monte, on descend, on monte, on descend...
Les conditions de vol sont plus que bonnes, en effet, aujourd'hui c'est CAVOK et le vent bien qu'assez fort ( 25kt) souffle pratiquement dans l'axe ( 140° pour une piste au QFU156°). L'avion lui aussi va plutôt bien, et sa masse reste inchangée et il vole droit contrairement à moi qui ai pris 3Kg à cause des buches de noël...

Après les procédures de départ habituelles, et une phraséologie dans un anglais hésitant ( Allez donc demander une PTE en anglais. Je suis preneur de la traduction utilisée chez les Anglo-saxons...), je m'aligne sur la piste 16.





On obtient l'autorisation de la tour pour notre PTE, avec un "Report 2500 ft overhead Tower". La montée est pas mal turbulente La verticale approche, et mon instructeur revoit avec moi les derniers éléments avant de couper les gaz.
A la verticale tour, les gaz sont coupés, et je commence l'exercice, avec le typique item " recherche de causes". Rien à signaler, on est bien en panne et j'affiche 145 km/h. La tour nous à lancé un " Report on final turn runway 16". Je procède tant bien que mal vers la vent arrière, en affichant une dérive assez forte pour contrer les effet du vent.
Je passe en vent arrière, et sort le premier cran de volet, et à partir de là les ennuis commence.

Pour commencer, j'ai beau bien connaitre les principes de la PTE, j'ai du mal à les appliquer en vol, tout simplement car je ne suis pas assez rigoureux, et il y a ici, un point à corriger. Lors de ma vent arrière, je suis trop éloigné de la piste, et je ne me force pas à corriger.
On arrive en finale l'instructeur lance sur la fréquence "On final turn 16 for touch and go". Je me trouve plutôt bien placé sur le plan, mais c'était sans compter sur les effet d'un vent plutôt fort. Je maintien les 145 km/h, mais l'avion chute inexorablement, impossible de maintenir 145 km/h en allant chercher le seuil de la 16. On descend, descend, et puis je me sens obligé de pousser la manette noire qui m'extrait de la gravité, et me propulse dans les turbulences. "On initial climb for the same exercice". Le ton est donné.

Malheureusement pour moi sur les 5 PTE qui ont suivi, je n'ai jamais réussi à corriger le tir. Certes le principal aurait été fait, j'entends par là que le but de la PTE est de sauver sa vie et celle des passagers, alors oui le but aurait été atteint, car de toutes les PTE que j'ai fait toutes sauf une ont fini dans la RESA...
Cependant beaucoup d'éléments restent à revoir...

J'ai analysé mes erreurs, interprété les commentaires de l'instructeur, et maintenant il va falloir tout remettre en pratique de façon à entendre les roues crisser sur le tarmac de la piste 16, et ce peu importe les conditions de vol.