Après la pluie, le beau temps.

Horizon bouché, comme celui de l'aviation générale...


Ma plume ne semble plus vouloir se montrer, et pour cause, les articles sur le blog se font de plus en plus rare. Clairement, je n'ai plus la motivation d'écrire, et les quelques bribes de texte qui se forment dans mon cerveau ne suffisent pas à écrire un billet complet. 

Aujourd'hui, je suis de nouveau dans la vie active, avec un travail d'accompagnant sur l'aire de manœuvre sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Mon métier consiste très simplement à accompagner les personnes sans badges permanents, sur les pistes et les taxiways de l'aéroport. Je sillonne donc, jour et nuit, les longues étendues bitumées. Cependant, la dénomination est trompeuse, et ce métier, au delà de la joie d'être sur un aéroport, se résume à un très gros temps de surveillance... On est donc loin du monde aéronautique. 
A l'approche de l'hiver, les travaux ralentissent sur la plateforme, nous laissant que peu de choix pour travailler, et le résultat est que je pousse les caddies de tapis bagages, en tapis bagages, 8 heures par jour... 

Qu'importe, il faut bien manger et voler... 

Une vie après la fin du monde ? 

Dans 77 jours, notre chère planète est amenée à disparaître dans les profondeurs de l'espace. 
Pour moi, j'espère que cela n'est que fabulation, car 2013 devrait s'inscrire directement dans la case des années à retenir. 

Tout d'abord, les emplois devraient taper à ma porte à l'aube de la nouvelle année. Pour faire simple, je suis actuellement sur deux postes: Un dans les opérations d'une grande boîte opérant de gros bébés à l'international depuis la France (Pour les curieux, ce n'est pas AF).
L'autre, un boite sous-traitante de nos chers avions européens, travaillant sur les avions sortant de la FAL (Final Assembly Line). Il faut garder l'espoir, surtout que la réponse se rapproche à grands pas. One week to go. 

"Ma chère EASA, toi que j'aime tant, pourrais-tu s'il te plait, enlever la vision des reliefs des textes européens ?"...

L'espoir renaît après la publication de la "Part-MED" par l'EASA. Il semblerait que l'Angleterre, très souvent critiquée par les Français, ait enfin adoucie les normes. La vision des reliefs est appelée à disparaître car simplement inutile dans la vie de tous les jours ( sauf dans quelques cas bien particuliers), et sans aucun effet néfaste sur le pilotage d'un avion. 

La preuve en est, je suis pilote privé depuis deux années, sans la vision des reliefs, et cela ne m'a jamais posé le moindre problème. Je touche du bois. 

Encore une fois, on est face à une armée de parapluies. 


Aeroclub contre le reste du monde:

Aujourd'hui, une chose est sûre, le monde de l'aviation générale va mal, et les mesures prises par les autorités, ne prennent pas compte des demandes des petites structures. 

L'EASA, est juste dans certaines décisions, mais injuste dans d'autres. Les petites structure ont du souci à se faire: Rédaction d'un manex, audits, programme de formation, archivage... Le but non assumé de l'autorité est de tuer les petites structures, pour ne laisser la place qu'au professionnels de l'aviation . 

Une chose est à ne pas négliger en France: L'élite, qu'est la promo d'EPL (quand elle n'est pas dans un avion...) de l'ENAC, ne contient que 20 membres, et le reste de la troupe commence à être formé dans les aéroclubs. 



A l'approche de cette fin d'année, le travail à effectuer est colossal. Mon aéroclub doit non seulement éditer deux nouveau documents, à la taille conséquente, mais également faire face à la flambée des prix... 

L'avenir s'assombrit de jours en jours... 

Et toi ?, ma tronche...:

Moi dans tout ça ? Une aiguille dans une botte de foin. Je continue de voler, pensant fort que ce n'est qu'un mauvais rêve, que mes yeux vont arrêter de se dire bonjour, que les vieux fous du manche vont laisser la place à la nouvelle vague de la génération Y, remettant la machine de l'emploi en route.

Comme disait l'autre, "le changement c'est maintenant", il y a des fois où j'aimerais le croire, mais mon scepticisme généralisé m'en empêche. 
Et puis pas la peine de trop se fouler, au final il ne nous reste que 77 jours pour faire tout ça...













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