Et c'est repartit.
J'ai pu voler 1H ce vendredi, avec un temps magnifique digne des grands jours d'été.
Au programme maintien d'un cap et calcul de différents caps durant le vol.
Un décollage piste 16, ce qui est plutôt exceptionnel à Lasbordes. Et puis du beaucoup de monde que ce soit en l'air ou au sol.
Cette nuit je n'ai pas beaucoup dormi (pas plus de 6H), et je dois avouer que j'ai beaucoup du mal à retrouver les items de C/L dans mon cerveau, mais mon FI ne tarde pas à me remettre dans le droit chemin.
Parfois il est dur, très dur même, mais au moins les seuls "c'est bien" que l'on obtient, nous montrent que l'on a bien bossé, et qu'ils ne sont pas la pour "faire bien".
J'aime cette méthode, celle où tout ce que l'on obtient est le fruit du travail.
On est numéro 3 au départ, essais moteurs, on s'aligne, on pousse la manette des gaz, et l'avion s'envole.
On a prévu une sortie DS à 2000 pieds QNH, et puis on commence les exercices sur les caps. Chose qui ne me pose pas trop de difficultés, si ce n'est le fait que j'enfonce le nez de l'avion vers le bas quand j'effectue le virage... Mais ce n'est qu'une petite chose à corriger.
Et puis, il est déjà l'heure de rentrer, le soleil brille encore fort, et les pilotes, venant prendre leurs piqûres de plaisir, sont nombreux au dessus de Lasbordes, puisque l'on est numéro 3 à l'arrivée.
Pour la première fois je tente un atterrissage tout seul, mais j'ai beaucoup de mal à respecter le plan, et l'approche est plutôt hasardeuse. On retentera la prochaine fois.
L'avion touche le sol, on dégage rapidement la 16, puis on enchaine sur la C/L d'après atterrissage. On regagne le hangar de l'aéroclub. On coupe le moteur, on débriefe, et puis on quitte l'avion. Encore de bonnes sensations.
J'ai pu hier soir, parler avec un ancien élève de l'ENAC, sortit au mauvais moment, en pleine crise de l'aviation civile. Il est nouvel FI à l'aéroclub.
Et je dois avouer que son discours me fait peur, il a trouvé toutes les portes des cockpits fermées,
même avec une QT320. Le secteur va mal c'est sûr, il n'y a plus qu'a attendre maintenant, en espérant que le marché se ré-ouvre .
En attendant que le marché se ré-ouvre, il n'ets pas rare d'entendre à l'aeroclub des phrase qui font rêver, qui me font rêver:
"-C'est toi qui prends l'A380, pour aller à NY ?
- Non c'est un ami à moi, et moi je vais à JFK le même jour en 330, et on doit se retrouver la-bàs."
C'est ce genre de phrase qui "me vendent du rêve"
P.S: Photo du vol vers St-Girons avec comme pilote un ami à moi et mon F.I
Publié par
Rémi D.
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